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"L’architecte doit réinventer son métier pour dessiner le monde de demain" article exposé au pavillon de l’Arsenal dans le cadre de l'exposition "Demain on fait quoi ?" à Paris en juin 2020
// Publié dans le magazine Arca International n°155-2021 et dans le livre “198 contributions pour penser la ville”, architecture à la maison, 30 juin 2020.
La pandémie que nous vivons actuellement a en effet fait ressortir de nombreuses thématiques et de nombreux enjeux qu’il est important de traiter et de comprendre.
A l’heure actuelle, il me semble que l’architecte a plus que jamais un rôle à jouer dans le dessin d’une ville nouvelle qui sera modelée par de nouvelles manières de vivre et d’habiter. Comment l’architecte peut-il aider dans la création de ce monde de demain ? Quel rôle a-t-il à jouer ? Ne faudrait-il pas pour cela réinventer le métier d’architecte ? “L’architecte en tant que metteur en forme d’un projet est aujourd’hui un personnage pathétique, une personne d’une autre époque.” Renzo Piano – La désobéissance de l’architecte, éd. Ar- léa. Paris, 2009
L’image d’Architecte en déclin
En effet, malgré les efforts considérables avec la loi LCAP pour sauvegarder la liberté d’exercer la profession, force est de constater que les architectes continuent à perdre le contrôle. En effet, de plus en plus de dimensions échappent au contrôle de l’architecte au profit parfois des entreprises et des bureaux d’études. Les bâtiments devenant de plus en plus complexes, les intervenants et spécialistes se font de plus en plus nombreux et viennent parfois remettre en cause le rôle de chef d’orchestre de l’architecte.
L’architecture et la qualité architecturale
La qualité architecturale est de ce fait parfois délaissé au détriment d’aspects techniques ou financiers. Or, celte crise a été révélatrice de l’importance de la qualité architecturale de nos bâtiments. C’est en effet, en étant enfermé à l’intérieur des bâtiments que nous avons construits, enfermés entre quatre murs, chez soi. Que s’est développé celle prise de conscience sur l’importance de la qualité architecturale. Les hauteurs de plafond sont-elles suffisantes ? La lumière pénètre-t-elle suffisamment à l’intérieur du bâtiment ? Qu’en est-il du confort thermique ? L’architecte Sophie Berthelier évoque, pour qualifier ces thématiques, la notion de HQA (Haute Qualité Architecturale).
L’urgence d’un changement de paradigme : Faire oui, mais faire différemment
Il s’agit alors pour l’architecte de construire autrement, différemment, pour que l’architecture s’adapte aux besoins de la ville de demain. En ce sens, la revalorisation du faire dans le métier de l’architecte apparait comme étant la clé dans la réinvention de son métier. Il en résulte une tendance pour les architectes à vouloir renouer avec les pratiques constructives et être en prise avec certains matériaux ou certaines techniques.
C’est en effet en étant en prise avec la matière, en comprenant les matériaux et leur usage que l’architecte peut parvenir à construire mieux. Cette réinvention du métier de l’architecte passe aussi par l’intermédiaire de la recherche, de la matérialité ou de l’expérimentation, le but étant d’établir un lien plus direct avec la matière et sa mise en œuvre.
Il doit se développer une volonté de rétablir la pratique manuelle comme une compétence centrale des métiers de l’architecture.
Demain, l’architecte il fait quoi ?
Qu’est ce finalement un architecte au 21ème siècle ? L’architecte du 21ème siècle est-il donc cet architecte qui va toucher à la matière, expérimenter et faire du chantier un lieu de friction et d’échange ? Ou a contrario, est-il celui qui se focalise sur la production graphique et la conception au détriment de la phase chantier ? Ne pourrait-il pas être les deux ? Nous faisons en effet aujourd’hui tous face à une situation d’urgence avec notamment de nouvelles problématiques sanitaires. L’architecte en tant que concepteur, créateur, bâtisseur, constructeur, se doit d’intégrer toutes ces données à sa matrice de projet. S’impose alors aux architectes, le faire, et pas juste le penser. L’architecte doit prendre part activement au faire différemment, à l’exploration, à l’expérimentation afin de renforcer sa position dans l’acte de bâtir.
Donc demain on repense notre métier, on expérimente, on recherche, on essaie, on échoue, on recommence, on innove, on avance, on construit, on remet la main à la pâte, on renoue avec les matériaux locaux, on travaille avec des artisans, on réfléchit, on avance et on se bat pour la qualité architecturale.
Shama Boudhabhay est une jeune architecte HMONP diplômée de l’école de Paris La Villette. L’architecte fonde l’agence Sham.archi en 2020 Avec pour objectif de travailler dans des régions Tropicales. Ses projets se nourrissent des Spécificités du contexte local dans lesquels ils s’inscrivent.
“L’architecte doit réinventer son métier pour dessiner le monde de demain” fait partie des Contributions publiées dans le cadre du forum Du Pavillon de l’Arsenal “Et demain, on fait quoi ?”, un espace virtuel de partage qui rassemble pendant la fermeture de ses espaces des articles, des tribunes, des dessins et projets afin d’envisager “l’après”.
Shama Boudhabhay è una giovane architetto HMONP laureata all’università li Paris La Villette. L’architetto fonda lo studio Sham.archi nel 2020 con l’obiettivo di lavorare nelle regioni tropicali.1 suoi progetti prendono spunto dalla specificità del contesto locale nel quale si iscrivono.“L’architetto deve reinventare la sua professione per disegnare il mondo di domani” fa parte del contributi pubblicati nel forum del Pavillon de l’Arsenal di Parigi “Et demain, on fait quoi?”uno spazio virtuale di condivisione e di scambioche riunisce, durante la chiusura degli spazi.degli articoli, delle tribune, dei disegni e dei progetti con lo scopo di ipotizzare ‘il dopo”.
Shama Boudhabhay is a young architect at HMONP, who graduated from La Villette University in Paris. He set up the sham.archi firm in 2020 to work in tropical regions. His projects are inspired by the specific features of the local settings in which they are incorporated.
“’Architects must reinvent their profession to design tomorrow’s world” is one of the articles published in the Forum of the Pavillon de l’Arsenal de Paris “Et domain, on fait quoi?”, a virtual space for sharing and exchanging ideas,bringing together (while physical spaces are lock down) articles, opinions, drawings and projects to envisage what “afterwards” might be like. www.instagram.com/sham.archi





- Drawing of the main facade of the “Eglise Saitnt Anne” for a publication of the architectural heritage of reunion island
- View of the courtyard of the KML hotel project in Madagascar. Render by Jovi Vel
- View of the gallery of the KML project. Render by Jovi Vel
- Overall view “Habiter le jardin”,boarding school for the high school of tamatave,Madagascar.Render by Jovi Vel
- Illustration of domestic life scenes “Scènes de vie”
"Plan du campement des Samaritains", La Courneuve, 2015.
//Relevé habité exposé à la Cité de l’Architecture eu Patrimoine de Paris, dans le cadre de l’exposition « Habiter le campement », août 2016.
Plan du campement des Samaritains, La Courneuve, 2015. Relevé habité exposé À la cité de l’architecture, dans le cadre de l’exposition « Habiter le campement » sous la direction de Fiona medows, en collaboration avec Matilde Julia Saravia
Nomades, voyageurs, infortunés, exilés, conquérants et contestataires
Habiter le campement du 13 avril au 29 août 2016
Galerie haute des expositions temporaires. C’est une réflexion sur les notions de l’habitat et du campement et la tension inhérente entre elles tant la forme des camps répond à d’autres besoins et d’autres desseins que ceux de demeurer et de s’approprier un territoire.
L’exposition interroge le rapport entre la notion d’habitat, qui implique une pérennité, et celle du campement, qui suppose un état provisoire. Cela dans le but de montrer que des contextes politiques, économiques et environnementaux ont conduit des milliers de personnes à s’établir et à s’organiser de manière durable dans des campements, pour « habiter » les camps et « faire ville ».
La commissaire et le comité scientifique ont ainsi déterminé un corpus composé de six typologies de campements – nomades, voyageurs, infortunés, réfugiés, conquérants et contestataires – mis en place ou non selon le libre-arbitre de ses habitants, et pour chaque catégorie 45 cas contemporains illustrés par des reportages photographiques. Cet inventaire hétérogène de campements, ces marges qui ne sont pas si marginales, nous parlent de la société, d’un monde qui « s’encampe ». Nous découvrons des constantes transversales à l’univers du campement, qui tissent un lien entre les hommes, qu’ils soient forains, touristes, militaires, réfugiés ou astronautes. À l’aide de documents photographiques complétés par des analyses graphiques (réalisées par l’architecte Damien Antoni et son équipe) et une interview de chacun des membres du conseil scientifique, l’exposition illustre et propose une analyse des dispositifs constructifs et techniques en présence qui témoigne de leur ingéniosité.
Une scénographie inédite, proposée par le collectif d’architectes 1024, ainsi qu’un parcours sonore conçu par Jean Bellorini (TGP) et Marion Canelas.
À travers la définition de six catégories d’habitants des camps et l’illustration de chacune d’elles par une quarantaine de situations concrètes et actuelles, l’exposition entend proposer un regard inédit sur une question d’actualité rarement observée à travers le prisme de son architecture.
Portrait jeune architecte
// Paru dans le n°29, p.19 du journal du syndicat de l’Architecture, Paris, France.

Basée à Toamasina à Madagascar
Instagram professionnel : Sham.archi /
podcast à écouter sur
sa pratique architecturale : trano.mg
Shama Boudhabhay
Architecte diplômée de l’école de Paris La Villette en 2016, Shama a commencé ses études à l’école d’architecture de l’île de la Réunion avec une formation basée sur l’architecture tropicale. Cette licence a été ponctuée de différents concours notamment le concours Lotus portant sur l’accessibilité à la mer à Saint Denis (premier prix) mais aussi un workshop sur l’architecture tropicale portant sur la conception de logements à Beau séjour.
Suite à cette première formation, l’architecte s’envole vers Paris pour effectuer son master en architecture à l’école de Paris la Villette. Ce master sera, lui aussi, rythmé par différents concours et workshop, notamment sur la conception d’un espace public à Dakar (Deuxième prix) et l’analyse urbaine de 4 villes situées au Kerbala. Ce master sera aussi marqué par un travail sur les villes informelles agissant comme assemblage rhizomique au sein, plus précisément, de la ville de Bombay en Inde.
Après avoir travaillé à Paris, notamment chez Sophie Berthe lier, elle complète sa formation par une formation en design d’intérieur et s’installe à Madagascar. En 2019, elle effectue sa H MON P à l’école de Paris la Villette et fonde l’agence Sham. Archi en 2020 dans le but de travailler dans des régions tropicales sur différents types d’échelle allant de la maison à la ville. Ses projets se nourrissent des spécificités du contexte local dans lesquelles ils s’inscrivent. La jeune architecte a une vision sensible de l’architecture et de la transmission de son travail par l’intermédiaire de relevés et de dessins permettant de mettre en relief chaque potentialité de l’existant et de l’exploiter dans le projet.
Participation à l’écriture du livre « Direction de l’agriculture et de la forêt, Jean Bossu, architecte »
// Édition de l’Espérou, Montpellier, 2014.
L’actuelle direction de l’agriculture, de l’alimentation et de la forêt est conçue en 1967 par Jean Bossu puis réalisée de1968 à 1972 par Jean-Michel Bossu, chef de l’agence Bossu à La Réunion.
Enfin réhabilitée de 2010 à 2013 par Olivier Brabant, architecte, elle est inscrite en 2011 à l’inventaire des monuments historiques. Cette publication nous conte l’histoire de cette aventure architecturale.
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Sous la direction de
Yves-Michel Bernard
docteur en histoire de l’art, enseignant à l’ENSA Réunion, chercheur associé au centre Pariset (EA 538), Université Bordeaux Montaigne.
Avec la collaboration de
Olivier Brabant, architecte, enseignant à l’ENSA Réunion. Alain Borie, architecte, professeur d’architecture, ancien collaborateur de Jean Bossu Jean-Michel Bossu, architecte, responsable de l’agence Jean Bossu à La Réunion de 1969 à 1971. Xavier Dousson, architecte, docteur en histoire de l’art, enseignant à l’ENSA Paris Val de Seine. Sébastien Clément, paysagiste, enseignant à l’ENSA Réunion. Pascal Levasseur, professeur architecte/structure, enseignant à l’ENSA Réunion.
Et des étudiants de l’ENSA Réunion : Eliott Badiqué, Shama Boudhabhay, Léa Bourgarel, Léo Cadoret, Lucie Chapuis, Adeline Cousin, Alice Hoarau, Maëlle Laroche Joubert, Oscar Lerch, Typhaine Lermite, Alizée Ollivier-Lamarque, Adèle Schrive, Manon Vinciguerra.
Dessin de la façade principale de l’Eglise de Sainte Anne
// Publié dans le livre « 20 monuments du XXᵉ siècle vu par 20 architectes du XXᵉ siècle » Édition Ter là sous la direction d’Yves Michel Bernard, parution en novembre 2020.

Les 20 monuments historiques présentés dans cet ouvrage dévoilent la diversité et la richesse du patrimoine architectural du XXe siècle à La Réunion. Certains attestent d’un héritage (néo‑gothique et néo‑classique) de l’historicisme du XIXe siècle. D’autres transmettent les singularités de l’esthétique du Mouvement Moderne dans la seconde moitié du XXe siècle. Pour illustrer ce témoignage remarquable, 21 diplômés du XXIe siècle de l’école d’architecture de La Réunion proposent leurs dessins d’interprétation d’un édifice