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La Recyclerie

L'objectif du projet

L’objectif du projet est de pouvoir dé-densifier le bâtiment Robespierre qui agit comme une barrière à l’horizon et pouvoir ré-densifier dans notre projet. Où peut avoir lieu la ré-densification ?

Il s’agit de créer une topographie nouvelle en RDC de la barre de Robespierre qui serait constituée des remblais de chantier de la future gare des 6 routes du Grand Paris.

Notre projet s’inscrit dans une logique de rotation, c’est à dire que le relogement des habitants se fera par étapes en fonction de la réhabilitation.

« La Recyclerie » se trouve à La Courneuve plus précisément à la Cité des 4000 à la barre de Robespierre. C’est l’un des grand ensemble le plus emblématique en France car il a hébergé les habitants dont la capitale n’a pas voulu. Cependant, ces derniers se sont vite retrouvés isolés dans ces barres. Il s’agit alors de s’interroger sur le rôle de l’architecte en tant que producteur spatial mais aussi social au sein de nos sociétés d’aujourd’hui

Nous nous sommes intéressées à la notion de réhabilitation en architecture. Cet intérêt nous amène à réfléchir à la capacité de la réhabilitation comme transformatrice d’une qualité urbaine, mais aussi sociale et culturelle.Le but étant de conserver un maximum l’existant, nous avons voulu conserver les murs porteurs, les planchers et aussi les circulations verticales.

Notre projet s’inscrit sur une logique de réactivation et de dynamique du territoire. Nous avons donc voulu mettre en place un programme qui découlent de 5 axes : réemploi, culture locale, insertion économique, milieux naturels existants et  transition énergétique.

Il s’agit en premier lieu d’une relocalisation des personnes habitant à Robespierre dans le projet « Butte habitée » pendant les travaux. Une fois les travaux terminés, les habitants retourneront dans leurs appartements de Robespierre, mais conserveront une pièce dans la butte habitée, « un espace à imaginer ». Ces espaces sont une plus-value dont les habitants de Robespierre vont bénéficier, « un bail des murs » puisque c’est eux qui l’auront construit à l’aide de structures à l’autoconstruction. Ils pourront y développer certaines activités notamment du commerce, le but étant de booster l’économie locale.

Aussi, ces logements sont conçus de manière à pouvoir avoir des espaces partagés. On aura de ce fait 3 niveaux d’intimité : le public, le privé et le commun. Ces espaces communs sont importants, car ils représentent l’importance du vivre-ensemble. Ils permettent aussi des cohabitations intergénérationnelles déjà présentes dans la barre de Robespierre

Nous comprenons finalement l’architecture comme le possible déclencheur de processus socio-spatiales et aussi écologiques et paysagers. Ce qui nous amène à réfléchir à l’architecture dans son caractère évolutif et partagé. Il s’agit alors de voir l’architecture comme un processus et non pas comme un objet figé, sinon comme une entité vivante capable d’évoluer avec les transformations de la population. De plus, nous sommes face à un constat indéniable : les populations augmentent et avec elle les déchets.

Pourrons-nous faire allusion à l’architecture comme une réponse spatiale, sociale, paysagère mais aussi écologique ? 

TRANCHE DES RÉHABILITATIONS

Schéma des couches du sol

GALERIE

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